Somatisation

Somatisation :

La douleur et les blocages psychique sont une réalité. Elle représente une douleur authentique, ressentie même en l’absence de causes physiques. Bien que son explication demeure incertaine et complexe, il est établi qu’aucune atteinte organique n’est présente ; les voies cérébrales et neurologiques sont intactes mais dysfonctionnent. Comme toute autre forme de douleur, la somatisation nécessite une prise en charge.

Les individus submergés émotionnellement expriment souvent leurs émotions à travers des manifestations physiques.

En général, un traumatisme passé ou un choc émotionnel intense peuvent déclencher une réaction corporelle, qui se réactive lors de situations rappelant l’intensité émotionnelle initiale, souvent de manière inconsciente. Toutes les émotions ont un impact sur le corps et peuvent engendrer des somatisations. En réalité, toute émotion est un ensemble de somatisations.

Les organes sains peuvent manifester des réactions sans que la vie de l’individu soit en danger. Ces douleurs ou blocages peuvent affecter une partie ou la totalité d’un membre, une région spécifique du corps, voire tout le corps. Les douleurs abdominales, les maux de tête, la toux, les douleurs diverses sont autant de manifestations réelles, bien qu’elles ne soient pas nécessairement le signe d’une maladie. Ils peuvent être constants ou survenir par crises, déclenchés par l’effort ou des actions prolongées telles que l’écriture, la marche ou le travail.

L’angoisse est souvent à l’origine de trouble telles que les contractures musculaires, les troubles digestifs, les diarrhées, les palpitations, les vertiges, etc. Les personnes hypochondriaques redoutent les somatisations causées par leur anxiété liée à la maladie, créant ainsi un cercle vicieux. Si vous êtes hypocondriaque, vous êtes en alerte dès qu’un symptôme se manifeste. Vous pensez que la maladie peut apparaître à tout moment, sans cause déclenchante et être d’emblée généralisée. Vous pensez que si vous n’êtes pas vigilant, que si vous ne réagissez pas suffisamment vite, alors vous découvrirez plus tard que c’est trop tard. Pour vous, la maladie est interprétée comme le signe imminent d’une maladie grave et potentiellement mortelle, telles que l’infarctus, la rupture d’anévrisme, les tumeurs cérébrales, le cancer, et bien d’autres. Certains hypochondriaques cherchent constamment la réassurance en consultant régulièrement des médecins, tandis que d’autres évitent les visites médicales de peur de voir leurs craintes confirmées.

Pour accompagner, Une condition préalable essentielle est de discuter de l’origine de vos symptômes avec votre médecin et de maintenir le suivi de votre traitement.

Les approches multidisciplinaires se sont avérées les plus bénéfiques. Elles combinent généralement la kinésithérapie, la sophrologie et l’activité physique pour rétablir les sensations et réentraîner les mouvements normaux.

L’hypnothérapie permet quant à elle d’accéder aux blocages émotionnels qui alimentent le problème fonctionnel.