Quand le corps s’emballe sans danger réel.

Réflexe de survie

 Les mécanismes de survie… utiles mais parfois inadaptés

Nos comportements de survie (combattre, fuir, se figer, apaiser) sont des réponses primaires, inscrites dans notre corps depuis toujours.
Elles nous permettent de réagir vite face à un danger.
Cependant, lorsqu’elles se déclenchent sans menace réelle, elles peuvent sembler hors de propos, disproportionnées, et devenir source de souffrance.

Chez une personne anxieuse, ces mécanismes, pourtant utiles à court terme, s’installent parfois dans la durée. Par manque de connaissance, beaucoup cherchent à les contrôler ou même à les supprimer, au lieu de comprendre leurs déclencheurs. Cela peut alors renforcer la perte de confiance en soi.

Les réactions physiologiques et leurs conséquences en cas d’anxiété

  • Accélération du rythme cardiaque → plus de sang et d’oxygène pour les muscles.
    👉 Pour la personne anxieuse : palpitations, oppression thoracique, peur d’une crise cardiaque, anxiété renforcée.

  • Respiration rapide et courte → oxygéner l’organisme.
    👉 Conséquences : essoufflement, vertiges, hyperventilation, impression d’étouffer ou de perdre le contrôle.

  • Dilatation des pupilles → améliorer la vision périphérique.
    👉 Conséquences : vision trouble, sensibilité à la lumière, impression d’irréalité ou de dépersonnalisation.

  • Transpiration → refroidir le corps en prévision d’un effort.
    👉 Conséquences : mains moites, gêne sociale, peur d’être jugé, sentiment de honte.

  • Détournement de l’énergie → digestion ralentie, sang redirigé vers les muscles.
    👉 Conséquences : maux de ventre, nausées, troubles digestifs, perte d’appétit.

Les réponses comportementales et leurs effets négatifs

  • Combattre → attaquer ou se défendre.
    👉 Pour la personne anxieuse : irritabilité, colère, disputes, culpabilité après coup.

  • Fuir → s’éloigner du danger.
    👉 Conséquences : évitement des situations sociales ou professionnelles, isolement, cercle vicieux de l’anxiété.

  • Se figer → immobilité, sidération.
    👉 Conséquences : blocages lors d’examens ou de prises de parole, impression d’impuissance, honte.

  • Apaiser → chercher à plaire ou calmer l’autre.
    👉 Conséquences : suradaptation, difficulté à poser des limites, peur du conflit, fatigue émotionnelle.

Ces réactions ne sont pas des faiblesses :

Elles sont la trace d’un système de survie qui s’active trop souvent, ou trop fort.
Plutôt que de lutter contre elles, il est essentiel d’apprendre à reconnaître les déclencheurs, à comprendre leur logique et à développer de nouvelles façons d’y répondre.

Cégolène Welle Hypnothérapeute à Dax

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